samedi 24 novembre 2012

dimanche 4 novembre 2012

PUISQU'IL FAUT UN PERE ET UNE MERE...

Revenons à nos faux bourdons :

Johann Dzierzon (16 janvier 1811 - 26 octobre 1906)
Je vous présente Johann Dzierzon. Né prussien, il deviendra allemand, puis polonais sans avoir changé de village… C’est un intellectuel et prêtre catholique. Il sera excommunié pour avoir dénoncé le dogme de l’infaillibilité papale de Vatican I. Ce curieux personnage est encore connu aujourd’hui comme naturaliste et apiculteur.

Johann Dzierżon est considéré comme le père de l'apiculture moderne : nos ruches sont dérivées de ses observations et de ses conceptions.

Mais surtout après avoir étudié ses ruches, Dzierżon émet dès 1835 (et la présente en 1845) la théorie selon laquelle le faux-bourdon (abeille mâle) se développerait à partir d'œufs non fécondés, et donc aurait une mère mais pas de père, alors que l'abeille femelle serait elle issue d'œufs fécondés*. Il met par là même en évidence le phénomène de la parthénogenèse chez les abeilles.
Sa théorie se heurtera d'emblée à une opposition farouche qui ne se démentira pas jusqu'au milieu du XXe siècle. C'était en effet un dogme répandu, jusque dans les milieux scientifiques, que tout être animé se devait d'avoir une mère... et un père.
Un scandale éclate au sein de l'Eglise quand, Dzierzon publie ses résultats : 

- Comment des créatures terrestres pourraient elles ne pas avoir de père ? 
- Comment une femelle pourrait elle engendrer sans l'intervention d'un mâle ? 
- Seule la Sainte Vierge, par l'opération du St Esprit, avait accompli ce miracle !!!

Dieu merci ces querelles n'ont aujourd'hui plus cours !!!

(source wikipédia - apiculture populaire.com)


*Le male est haploïde ce qu'il transmet est identique à ce qu'il à reçu de l'ovule de sa mère. En conséquence, lors de la reproduction des abeilles femelles, on a à faire à la rencontre du patrimoine génétique de deux femelles, le mâle servant de ‘transporteur' pour l'une d'elle (la plus vielle, et déjà fécondée).

samedi 3 novembre 2012

COMMENTAIRE....

Bonjour  à toi lecteur
Plusieurs personnes (au moins 2) ont fait la remarque qu'elles n'arrivaient pas à publier de commentaires sur ce blog !
Donc j'ai essayé de voir ce qu'il clochait :
- pour écrire un commentaire il faut être membre et donc s'inscrire (Voir la colonne à droite - ce n'est pas très long ni très compliqué !)
- je crois qu'avec un compte google c'est mieux (pareil pas très long mais ne pas perdre les mots de passe) mais ça marche aussi avec une adresse yahoo...
Si ça ne marche toujours pas faites le moi savoir ! Si ça marche je devrais le voir rapidement ! N'est-il pas ?
 


Léchouilles à vous !

jeudi 1 novembre 2012

LA JOURNEE DES MALES...


Début septembre au rucher, par une belle après-midi de fin d'été...
La ruche est pleine d'activités... Beaucoup de monde sur la planche d'envol...
Beaucoup de pollen (les boules jaunes) rentre dans la ruche
Chacune est à sa tâche... Les butineuses rentrent du pollen
Les gardiennes surveillent...
Le pollen est important car c'est la base de la nourriture des larves des ouvrières
et la reine doit pondre la génération d'hiver...
Mais qui voilà ? Avec ses gros yeux... c'est un mâle (le faux bourdon)
Il est tiré par une poignée d'abeilles... 
Mais que font-elles ?
Et hop le mâle ! Par dessus bord ....
Et la ruche continue son activité....
Ah revoilà un groupe avec un mâle...
Quelques explications peut-être
Le faux bourdon ne participe à aucun travaux dans la ruche : pas de construction de rayon, pas de butinage... Il est souvent assimilé à un parasite car il est incapable de se nourrir seul : sa langue est plus courte que celle d'une ouvrière, et il ne peut pas se défendre non plus car il n'a pas de dard...
La sélection naturelle a dépourvu le mâle de ce qui n'est pas utile à sa mission : féconder une reine si nécessaire... Par contre, il est pourvu d'un système visuel (gros yeux) et olfactif (antennes plus longues) bien plus performant que celui des femelles, d'un rayon d'action plus étendu et d'un appareil reproducteur.
La mission d'un mâle est tellement spécifique que dés qu'il l'a accomplie il meurt dans les minutes qui suivent son accouplement avec une reine. Cette mort est due au fait qu'il laisse son système reproducteur accroché à la reine avec la quelle il s'est accouplé.

Revenons à notre ruche... notre mâle lutte et se débat...
va-t-il réussir à s'échapper ?
Non ! elles le poussent hors de la ruche, quitte à le piquer...
Tous les mâles seront ce soir au pied de la ruche...
La ruche va bien et se prépare pour l'hiver...
 
 *** Ce comportement est observable tous les ans en août ou septembre. En 2012 en raison d'une année catastrophique ce comportement a été observé au mois de mai. Les ruches n'ayant pas assez pour se nourrir, elles se débarrassaient des bouches inutiles...